Arvicola sapidus


Description :
Silhouette arrondie, oreilles courtes, cachées dans un pelage brun foncé dessus et gris-brun dessous. Plus grand (16 à 22 cm), queue plus longue (10 à 14 cm) et pelage souvent plus sombre que son cousin le campagnol terrestre ou rat taupier (A. terrestris) dont il reste difficile à différencier.

Ecologie et comportement
Discret. Actif toute l’année, de jour comme de nuit. Très bon nageur et plongeur, il se nourrit surtout dans l’eau et sur la berge. Creuse un terrier dans les berges avec une entrée immergée et une autre au dessus du niveau de l’eau. Essentiellement végétarien (joncs, graminées…), il ne dédaigne pas manger quelques organismes aquatiques (insectes, alevins, amphibiens…). Peut vivre jusqu’à 2 ans. Durant la belle saison, plusieurs portées annuelles de 2 à 8 petits.

Statut de protection :
Peu étudié et espèce méconnue. La régression des populations et l’isolement des noyaux subsistants poussent plusieurs structures à demander une protection nationale.

Habitats :
Toujours près de l’eau (cours d’eau lents, étangs).
Tourbières et autres zones humides


Distribution :
Répartition restreinte pour un mammifère. Présent en Espagne et au Portugal ainsi qu’en France (sauf extrêmes Nord et est)

Répartition départementale :
Pour l’instant uniquement connu sur les Hautes-Chaumes du Forez.

Anecdote
- il supporte une apnée de plusieurs minutes - entre en compétition avec des espèces exotiques comme le ragondin et le rat musqué et est souvent confondu avec le surmulot ce qui en fait une victime des campagnes de dératisation et le menace d’extinction.  

Source : Mammifères remarquables des ENS de la Loire, CPIE des Monts du Pilat et Conseil général de la Loire

Crédits photos : © David Pérez (DPC), Wikimedia Commons, License cc-by-sa-4.0